La division des ruches fait partie du travail d'élevage. En général, les techniques d'apiculture dépendent de bien des choses variables... Par contre, l'élevage se base sur des comportements réglés comme du papier à musique (réglés à mieux qu'un jour).
Une fois que l'on a produit (ou capturé) des essaims, on peut les utiliser de différentes manières !
L'élevage permet de :
Avec les ruches Warré, la division est indispensable pour gérer l'essaimage (le simple agrandissement ne suffit pas avec des ruches Warré dynamiques, parfois même avec une reine d'1 an). En ces temps difficiles pour l'abeille où les pertes hivernales sont malheureusement souvent importantes, cet "inconvénient" peut être vu comme un avantage :
Pour éviter l'essaimage : diviser en 3, 4 ou 5 (selon la force de la colonie) les ruches au printemps en devançant de 10 jours l'essaimage naturel. On accompagne ainsi en gérant de manière pratique l'essaimage naturel et donc en restant dans le cycle naturel de l'abeille.
Notons que : la ruche Warré est très bien dimensionnée pour réaliser de l'élevage ; au point que certains apiculteurs professionnels ayant d'autres types de ruches utilisent la ruche Warré pour produire les reines.
Il existe différentes techniques pour diviser ses ruches suivant ses compétences apicoles, ses besoins et le moment de la saison. Pour comprendre ce que l'on peut faire ou non pour réussir une division, on se base sur les cycles de vie de l'abeille pour donner/laisser aux abeilles de quoi élever une nouvelle reine.
Pour réaliser une division, on aura besoin de savoir reconnaître les œufs dans les alvéoles voir les larves de moins de 3 jours (idéalement entre 6 et 20h). L'utilisation des barrettes peut donc être problématique...
Avec des barrettes, la méthode par tapotement est la plus facile (ou sûr au niveau de la réussite) à mettre en place.
On attend que notre ruche essaime naturellement et on récupère l'essaim. L'inconvénient de cette technique est que l'on risque de ne pas être là lors de l'envol de l'essaim et de le perdre. De plus, on ne peut gérer la taille de l'essaim qui part et celui qui reste, sans compter que l'on peut avoir des essaims secondaires (souvent trop petit pour survivre que l'on doit réunir avec une autre ruche).
On peut donc préférer la division artificielle en accompagnant l'essaimage naturel.