Document sous licence Creative Commons
Ce qu’on perçoit d’abord dans une ruche, ce sont les plaques de cire creusées de cavités régulières. Ces plaques s’appellent rayons ou bâtisses ; ces cavités, cellules ou alvéoles. Les unes sont commencées, les autres terminées. Les rayons sont séparés par un intervalle d’un centimètre environ.
|
Les cellules sont de dimensions différentes. Les cellules de mâles sont les plus grandes ; les cellules d’ouvrières sont les plus petites.
Il y a aussi des cellules irrégulières, dites cellules de raccord. Enfin il y a quelquefois des cellules de reine, d’une forme spéciale, ressemblant extérieurement à une cacahuète.
Les cellules peuvent avoir un couvercle appelé « opercule ». Les cellules non couvertes peuvent être vides ou contenir des œufs, des larves, du pollen ou du miel. Les cellules operculées contiennent du couvain si l’opercule est bombé et mat, du miel si l’opercule est plat et brillant.
Les œufs ont la position horizontale le premier jour, la position inclinée le deuxième, la position couchée le troisième. Les larves sorties des œufs varient de grosseur suivant leur âge.
|
|
Dans la ruche il y a évidemment une reine, des ouvrières et des mâles. Nous en avons parlé dans un précédent chapitre.
La reine n’a d’autre occupation que la ponte. Les ouvrières vaquent à différentes occupations : nourrir la reine et les larves ; apporter nectar, pollen, propolis et eau ; nettoyer les cellules et la ruche. Les mâles sont disséminés sur le couvain sans occupation apparente, probablement pour le chauffer. Aux heures chaudes où on visite la ruche, les mâles sont dehors ou dans les coins de la ruche pour ne pas gêner les abeilles.
|
Document sous licence Creative Commons