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On peut peupler les ruches de plusieurs manières : par l’essaimage artificiel, par l’achat de ruches vulgaires, par l’achat d’essaims.
L’essaimage artificiel doit être préféré. On opère quand on veut, à la date la plus propice. On opère sur des colonies que l’on sait fortes et saines ; ce qui devient rare.
Quand on débute on ne peut pas faire d’essaims artificiels. Autant que possible on achètera des ruches vulgaires. Ces ruches donneront de forts essaims. On pourra faire aussi leur transvasement à la date la plus propice. D’ailleurs, dans ces ruches, il y a beaucoup de chances que la colonie soit saine aussi. Le fixisme n’est pas envahi par la loque comme le mobilisme.
Enfin, quand on ne peut faire autrement, on achètera des essaims après s’être assuré, si possible, que leur rucher n’est pas envahi par la loque.
Les essaims d’éleveurs sont les meilleurs, et même les plus économiques, parce que les plus productifs, si l’éleveur pratique une sélection continuelle dans son élevage et s’il livre ses essaims dans des conditions honnêtes. Or, l’éleveur a intérêt à faire une sélection continuelle dans son rucher. Quant à ses livraisons, on peut les surveiller.
On achètera toujours un essaim de 2 kilos. Proportionnellement, il coûte moins cher qu’un essaim de 1,5 kg ou de 1 kg, puisque dans tous il n’y a qu’une reine à payer, qu’un port et qu’un emballage.
D’ailleurs, une forte colonie dans une ruche donne de meilleurs résultats et compense largement la dépense première. C’est un capital qu’on confie à la société apicole de la ruche. Celle-ci emploiera ce capital avec sagesse et saura le faire fructifier.
L’essaim perd de son poids dans le voyage, en raison de la distance et de la température. Il est difficile d’apprécier à l’arrivée le poids donné au départ. L’honnêteté du fournisseur a donc une grande importance.
Pour la présence et la qualité de la reine, il faut s’en rapporter à l’honnêteté du fournisseur.
On pourrait toutefois demander à l’éleveur de procéder comme je le faisais lorsque je pratiquais l’élevage. La reine était enfermée avec quelques abeilles dans une boîte, comme si elle avait été expédiée par la poste. La boîte était placée au milieu des abeilles de l’essaim. À l’arrivée, l’acheteur n’avait qu’à prendre la boîte contenant la reine, à la placer dans la ruche comme s’il s’agissait de donner une reine à l’acceptation. Les abeilles allaient d’elles-mêmes entourer la reine.
De cette façon, le travail était facilité. Les abeilles ne s’échappaient pas. On pouvait opérer à n’importe quelle heure et on ne pouvait incriminer ni la malhonnêteté du vendeur, ni la maladresse de l’acheteur.
Il y a un grand nombre de races d’abeilles, mais deux races seulement sont très répandues et dignes d’attention : la race commune et la race italienne.
L’abeille commune a le corps brun-noirâtre ; l’abeille italienne a deux anneaux de l’abdomen jaune doré.
L’abeille italienne a la langue plus longue ; elle peut visiter plus de fleurs. Les années peu mellifères, elle produit davantage que l’abeille commune.
L’abeille italienne est plus vive, plus active, autre qualité quiaugmente sa production ; mais cette vivacité n’augmente-t-elle pas sa méchanceté ? Non, si elle est traitée comme elle doit l’être, ce qu’exige d’ailleurs aussi l’abeille commune.
Je trouve même l’abeille italienne plus douce que l’abeille commune, parce qu’elle comprend plus vite ce que l’apiculteur lui demande, par les bouffées de fumée de son enfumoir.
Et l’activité de l’abeille italienne ne la rend pas, non plus, plus pillarde à la condition que l’apiculteur diminue à temps, comme il doit toujours le faire, les entrées des ruches voisines dont les colonies sont faibles.
L’abeille italienne est aussi plus prolifique, même sans l’emploi du nourrissement stimulant, si coûteux et si dangereux. C’est une qualité importante.
Je lis parfois qu’on attribue la terrible loque à l’italienne. Quelle erreur ! L’abeille italienne a, au contraire, toutes les qualités pour lutter contre cette maladie.
On a commencé à reconnaître la loque au moment où on a commencé à introduire l’abeille italienne, paraît-il. C’est possible, mais c’est au même moment qu’on a introduit la ruche à cadres, où l’abeille s’épuise inutilement. C’est au même moment qu’on a propagé les méthodes qui augmentent encore cet épuisement. C’est aux mauvaises ruches à cadres et aux mauvaises méthodes qu’il faut attribuer le développement de la loque. La loque n’a pas d’autres causes à son origine : surmenage, affaiblissement de la race.
Pendant plus de vingt-cinq ans, j’ai étudié les races d’abeilles les plus répandues. C’est la race italienne que je conseille à tous les apiculteurs, et peu importe s’ils ne la conservent pas dans la pureté de sa race : ce qui n’est pas nécessaire pour qui ne fait pasd’élevage.
La race commune, à mon avis, convient aux débutants, parce qu’ils ne doivent pas engager trop de capitaux sans avoir fait preuve de capacité. Et je suis d’avis que la race commune serait excellente si elle était sélectionnée comme l’a été l’italienne.
Et je dois aussi avertir les apiculteurs que beaucoup d’éleveurs, s’ils font, d’une part, par intérêt d’ailleurs, une sélection par le choix des colonies reproductrices, vont, d’autre part, à l’encontre de la sélection que la nature aurait faite elle-même.
Dans une colonie orpheline, les abeilles élèvent 10 à 15 reines. La reine qui éclôt la première, par conséquent la plus forte, la plus vigoureuse, va tuer les autres avant leur naissance : c’est une sélection sévère.
Cette sélection serait trop coûteuse pour les éleveurs. Ceux-ci isolent les cellules royales avant les éclosions. Ils en conservent quinze sur quinze quand la nature n’en conserve qu’une sur quinze.
La nature prévoit encore une sélection lors de la fécondation de la reine. Pour se faire féconder, la reine s’élance dans les airs d’un vol vertigineux. Seul le mâle le plus vigoureux peut l’atteindre. Si la reine d’élevage artificiel est peu vigoureuse, elle peut être atteinte par un mâle moins vigoureux. Là encore, il y a infériorité.
En pratique, acheter des abeilles italiennes si on peut les trouver chez un éleveur qui procède selon les anciens principes de sélection et d’élevage et s’il ne nourrit pas ses abeilles avec du sucre. Sinon, on se contentera de l’abeille commune. Cette race sera bientôt améliorée, au point d’être supérieure à la race italienne des éleveursmodernes, si on suit bien notre méthode suppression des colonies faibles, multiplication par l’essaimage artificiel des meilleures colonies.
Le prix d’un essaim varie avec sa race, son poids et l’époque de sa livraison.
Généralement, on estime qu’un essaim de 2 kilos d’abeilles italiennes vaut, au commencement de la miellée, le prix de 20 kilos de miel (prix de gros), port et emballage en plus. Ce prix est légitime, car l’éleveur, en vendant cet essaim, annihile la production d’une bonne colonie qui aurait donné 20 kilos de miel quelques semaines plus tard.
L’essaim d’abeilles communes vaut 25 % en moins.
Après la miellée, l’essaim n’a plus la même valeur. Car il faut envisager :
Un journal apicole a publié la liste d’éleveurs à qui il a été fait une attribution spéciale de sucre. Si ces éleveurs font vraiment de la sélection, cette sélection se trouvera annihilée par cette nourriture anormale, qui conduit inévitablement à la dépression de la race, dépression qui constitue un terrain favorable au développement des maladies, de la loque entre autres.
Certains éleveurs expédient leurs essaims sur des cadres de couvain. Ce procédé n’est pas sans inconvénients.
Les cadres n’ont pas toujours exactement les dimensions de ceux de l’acheteur, même s’il a des ruches du même nom. — Le poids de l’essaim est difficile à vérifier. —Le couvain est plus nuisible qu’utile. Il est vrai que le couvain permet aux abeilles d’élever une reine si la leur a été tuée pendant le voyage ou pendant l’installation, mais la ponte de cette reine sera bien tardive et l’essaim arrivera à l’automne avec une population peu nombreuse, des provisions insuffisantes, des rayons non terminés. Il lui sera difficile de vivre jusqu’au printemps. En tout cas, il ne pourra prospérer, mêmel’année suivante.
On peut aussi trouver des essaims chez des apiculteurs du voisinage. Ces essaims n’ont pas la même valeur que ceux qui proviennent de ruchers d’éleveurs où la sélection est pratiquée avec connaissance et continuité.
On ne doit payer ces essaims que la moitié du prix des autres.
Pour apprécier leur poids, quand ils sont logés dans des ruches vulgaires sans rayons, on peut se baser sur le barème suivant
Un essaim de 2 kilos occupe 18 litres s’il fait chaud, 9 litres s’il fait froid, 13 à 14 litres s’il fait une température moyenne.
Il ne faut pas oublier que ces essaims comme les autres n’ont leur valeur maximum que le premier jour de la grande miellée.
Pour peupler les ruches, l’achat de ruches vulgaires est le mode le plus simple et souvent le moins coûteux. Il permet d’avoir un essaim très fort à la date voulue avec des abeilles sûrement saines.
Le peuplement par essaims sur cadres a les mêmes inconvénients que le peuplement par essaims nus. Il en a d’autres en plus. Ses cadres n’auront pas toujours les qualités requises. Le bois des cadres doit être soigneusement raboté pour faciliter son nettoyage. Entre les montants des cadres et les parois de la ruche, il doit y avoir un vide de 0,0075. Le cadre doit être monté de façon à ce que ce vide ne soit jamais ni diminué ni augmenté. Sinon il y aura collage et les cadres ne seront plus mobiles. Ces précisions sont rares.
On trouvera plus facilement des ruches vulgaires à l’automne qu’en tout autre temps, surtout au moment de l’étouffage ; mais en mars on ne court plus les risques de l’hivernage.
On n’achètera que de grandes ruches, qui permettront d’avoir de fortes populations avant l’essaimage. Elles devront avoir au moins 30 litres, mais de préférence 40 litres.
Un bon panier devrait avoir un diamètre de 0,30 avec une hauteur de 0,80. On trouvera rarement cette dimension. Les dimensions de la ruche vulgaire varient selon les régions.
La ruche vulgaire devra peser (poids brut) à l’automne 20 kg, si elle a 40 litres, 15 kg si elle a 30 litres. En mars, ces mêmes ruches ne pèseront plus que 15 à 8 kg environ. Il importe que les rayons soient bâtis jusqu’au bas.
Le prix de la ruche vulgaire est basé aussi sur le prix du miel qu’elle contient. Or, une ruche de 25 kg contient environ 12,5 kg de miel ; une ruche de 15 kg en contient environ 8,5 kg. En mars, ces ruches ne pèseront plus que 15 kg et 8,5 kg environ (poids brut). Mais elles auront au moins autant de valeur qu’en automne puisqu’on ne peut plus craindre pour elles les risques de l’hivernage.
On emballe les ruches vulgaires vers le soir, après les avoir enfumées. On les place dans une toile à grandes mailles, qu’on fixe avec des ficelles. Au-dessous, on fixera des baguettes permettant la circulation de l’air. La ligature est tout à fait au bas de la ruche.
Nous avons indiqué un mode d’emballage. Voici mieux. Au lieu de ficelle, employer des pointes fines de 40 mm qu’on enfonce à la main dans la paille du panier. Ce procédé permet plus d’adhérence entre panier et toile (vieux sac en jute). Il se trouvera moins de vides entre toile et panier, vides où pourraient se réfugier des abeilles qui y mourraient écrasées ou étouffées.
Si le panier doit voyager par le train, on lui donnera un emballage en bois. Pour cela, établir deux croix formées de planchettes de 0,01 x 0,10, d’une longueur égale au diamètre du panier. Réunir ces croix par des planchettes semblables d’une longueur égale à la hauteur du panier. Ainsi emballé, le panier sera tenu renversé, l’ouverture en haut pour éviter l’étouffage des abeilles. L’étiquette adresse et l’étiquette abeilles vivantes seront fixées en conséquence. Dans ces conditions, le panier n’a à craindre que les chocs violents.
Le transport des ruches vulgaires doit s’effectuer avec douceur et précaution.
On les transportera donc de préférence à la main, en tout casdans des véhicules à ressorts doux.
Si la chose est possible, il y aura moins de brisures de rayons si on place ceux-ci dans le sens de la marche.
Les ruches doivent être déposées le soir à la place qu’elles doivent occuper définitivement. On coupe la ficelle et on fait tomber la toile. Le lendemain on enlève la toile. En attendant qu’on puisse mettre en place ces ruches, on les déposera à l’ombre, de préférence dans un endroit frais et obscur.
Il est préférable de faire le transport des ruches vulgaires à l’automne. Car à partir de janvier le transport fait l’effet du nourrissement stimulant. Il peut provoquer un essaimage précoce et empêcher de faire le transvasement au bon moment.
Rarement les paniers ont une contenance de 40 litres. Dans ces conditions, pour éviter l’essaimage printanier avant le transvasement, il est bon d’installer le panier sur une hausse amorcée ou, mieux, bâtie si on en possède. Parce que les paniers ont des dimensions différentes qui ne concordent même jamais avec le carré de nos hausses, on se trouvera bien d’employer notre plateau spécial qui s’emboîte sur une hausse et peut recevoir des paniers de toutes dimensions. Nous nous résumons. Sur un plateau ordinaire, placer une hausse amorcée ou bâtie. Sur cette hausse placer notre plateau spécial. Sur ce plateau spécial placer le panier bien au milieu. Puis couvrir le tout d’un toit, de papier goudronné, etc., pour l’abriter de la pluie. S’il y avait des passages d’abeilles entre le panier et le plateau spécial, les fermer avec du pourget, du mortier, etc. On n’a plus qu’à attendre l’heure dutransvasement.
Si à l’arrivée du panier on constate qu’il ne pèse pas 18 kg, en fin octobre et 15 kg en février, il faut prévoir un nourrissement. Pour cela, avant l’installation du panier, on placera un petit nourrisseur sur le plateau ordinaire, sous la hausse. On se servira de ce nourrisseur quand la température le permettra et aussitôt que l’exigera l’état de la colonie. Ne pas oublier que le petit nourrisseur ne peut servir que lorsque les abeilles sortent dans la journée.
S’il fallait nourrir par temps froid, il faudrait employer un autre moyen. Emplir une petite bouteille avec du sirop. Fermer le goulot avec une toile fine qu’on fixe avec une ficelle. Percer un trou dans le haut du panier, y introduire le goulot de la bouteille renversée.
Si le panier pèse beaucoup plus, il aura le grave inconvénient de ne pas laisser assez de place pour le développement du couvain au printemps. Dans ce cas la hausse bâtie est plus nécessaire.
Or ce panier peuplé donnera un essaim de 2 à 3 kg d’abeilles saines.
Les maladies sont rares dans les ruches communes. On pourra le transvaser comme il convient le premier jour de la grande miellée, puisqu’on l’aura sous la main. De ce fait, il donnera la première année, trois mois après son installation, une récolte abondante, d’autant plus que, si on a suivi tous mes conseils, on aura pratiqué la méthode que j’appelle héroïque.
On conseille dans beaucoup de manuels de peupler les ruches avec des abeilles sauvées de l’étouffage, ce que l’on appelle chasse ou trévas.
Pour réussir à constituer une bonne colonie avec ces abeilles, il y a plusieurs conditions.
Il faut d’abord disposer, pour chaque chasse, de deux hausses entièrement bâties et de 12 kg de provisions en miel de préférence, provisions qu’on fera absorber rapidement. Il est donc nécessaire d’opérer en septembre, car en octobre il n’y aura pas toujours beaucoup de jours chauds où les abeilles seront en état d’absorber les provisions. Il est nécessaire aussi d’opérer avec de fortes colonies, parce qu’il n’y aura pas de couvain qui pourra augmenter le nombre des abeilles, ni remplacer celles qui seront tuées dans l’opération.
Il est vrai qu’on pourra souvent réunir deux chasses. Mais dans ce cas il est nécessaire de supprimer une des deux reines. On emploiera pour cela notre grille à reine. Cette opération est décrite plus loin. Mais comment retirer les abeilles de la ruche vulgaire ?
Par tapotement, comme nous l’avons dit au chapitre Transvasement. Ce sera rarement possible en septembre. La température ne sera pas assez chaude. D’ailleurs, le propriétaire de la ruche vulgaire ne permettra pas toujours le tapotement, parce qu’il détériore la ruche.
Reste l’asphyxie. Voici comment on procède pour asphyxier les abeilles :
Mettre 5 grammes de sel de nitre dans un vase, y ajouter assez d’eau pour faire fondre le sel. Mettre dans ce liquide des chiffons, des morceaux de vieux sacs, assez pour absorber tout le liquide. Faire sécher ces chiffons à distance d’un foyer, car ils prennent feu facilement. Faire brûler les chiffons au-dessous de la ruche commune après les avoir couverts d’une tôle, afin que les abeilles ne tombent pas dans les flammes. Tapoter légèrement la ruche pour faire tomber les abeilles. Enlever la ruche et ramasser les abeilles. S’il y a des tas d’abeilles importants, les étendre afin que les abeilles puissent respirer tout de suite et qu’elles ne puissent se noyer dans leurs excréments, car le sel de nitre leur a donné une diarrhée brutale. Opérez assez vite dans tout ce travail.
Il arrive souvent que des essaims s’établissent dans des creux d’arbres, dans des vieux murs épais, etc. Comment s’en emparer ?
Opérer au commencement de la grande miellée. Créer deux ouvertures si elles n’existent pas : l’une en haut de l’emplacement occupé par l’essaim, l’autre en bas. Au-dessus de l’ouverture du haut, placer une caisse, une hausse de Ruche Populaire. Par l’ouverture du bas enfumer jusqu’à ce que les abeilles soient toutes sorties. Dans la caisse on a un essaim qu’on traite comme les autres. On récolte ensuite le miel et la cire que les abeilles ontlaissés, sans s’occuper du couvain. Ce travail est rarement rémunérateur.
Le soir l’essaim doit être transporté à 3 kilomètres au moins de son emplacement, sinon les abeilles, du moins les vieilles, retourneraient à cet emplacement.
On peut placer l’essaim plus près de son ancien emplacement si on le fait d’abord séjourner trois jours dans la cave avant son installation. Dans ce cas lui donner un peu de provisions.
On peut aussi recueillir des essaims sauvages de passage. Pour cela, on déposera des ruches ou ruchettes de préférence sur une élévation, près du rucher, près d’un bois. Dans la ruche, on disposera quelques vieux rayons. Il est bon de frotter les parois de la ruche avec une poignée de mélisse officinale ou avec de la propolis dissoute dans de l’alcool à brûler.
Si ces essaims sont faibles, ou arrivent tard, on devra les nourrir pour leur faire construire des rayons et ensuite pour compléter leurs provisions hivernales.
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