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Chaque hausse de la Ruche Populaire passe dans les mains de l’apiculteur au moins une fois tous les trois ans. Dans cette circonstance, elle peut être nettoyée facilement et minutieusement.
Par conséquent, le nettoyage de la chambre à couvain est inutile. Il serait même nuisible puisqu’il refroidit considérablement cette chambre à couvain. Il faut donc éviter de nettoyer la chambre à couvain, même de la découvrir sans motif.
Lors de la visite de printemps, on peut procéder à l’agrandissement.
Le plateau a besoin d’être nettoyé. Il peut d’ailleurs être nettoyé sans danger de refroidissement de la chambre à couvain. Pour faire ce nettoyage, on procédera comme nous allons le dire.
La disposition des rayons détermine la bâtisse chaude et la bâtisse froide.
Dans la bâtisse chaude, les rayons sont perpendiculaires aux parois de droite et de gauche de la ruche. Avec cette disposition, l’air qui arrive par l’entrée rencontre les rayons, et diminue moins rapidement la chaleur de la ruche. La bâtisse chaude est la disposition d’hiver.
Dans la bâtisse froide, les rayons sont perpendiculaires aux parois d’arrière et d’avant de la ruche. Avec cette disposition, l’air qui arrive par l’entrée pénètre immédiatement entre les rayons sans rencontrer d’obstacle et refroidit plus rapidement la ruche. La bâtisse froide est la disposition d’été.
La disposition de la Ruche Populaire permet à volonté la bâtisse chaude et la bâtisse froide.
Dans un rucher bien conduit, il n’y a pas lieu de s’occuper des provisions à la visite de printemps. L’abeille est économe, elle ne consomme jamais plus que le nécessaire que nous connaissons.
Toutefois, si vous n’êtes pas certain que vos abeilles ont le nécessaire, il faut absolument vous en rendre compte au plus tôt au premier beau jour. Aux travaux d’automne, il est indiqué comment vous devez procéder. Si vous constatez que vos colonies manquent de provisions, ou si vous savez qu’elles n’ont que des provisions insuffisantes, il importe de nourrir avant l’épuisement de ces provisions.
Toutefois, nourrissez le plus tard possible, car le nourrissement de printemps est toujours nuisible et d’autant plus nuisible qu’il est fait plus tôt.
Il importe également de donner aux colonies au moins le double de ce qui leur manque, car le nourrissement produit un accroissement anormal de couvain et exige une production de chaleur supplémentaire. Il importe enfin de nourrir rapidement, donc avec le grand nourrisseur de préférence.
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